Face aux catastrophes récentes, la municipalité « agit » 

Récit imaginé par Jennifer Firmin-Brihier, Véronik Ernest, Thierry Maigret, Cyril Varquet et facilité par Mathilde Guyard dans le cadre l’atelier futurs proches réalisé le 3 juillet à Blois lors de la troisième journée de la COP Centre Val de Loire.

Thème de l’atelier : « Et si en 2035 les « 3 R » – Réduction, Réemploi, Recyclage – étaient au cœur des activités économiques de la région Centre Val de Loire ? »


Entretien du 15 juin 2035 avec les membres du conseil municipal

Journaliste : « Si nous récapitulons depuis le début : tout commence en 2023. Suite aux inactions institutionnelles, votre mairie a pris la décision d’innover, et d’agir pour l’environnement : sur quels problèmes vous êtes-vous penchés ?

Conseil municipal : Notre priorité était la gestion des eaux, plus précisément des eaux usées. L’eau, cette denrée rare devait être rationnée pour préserver notre agriculture, et ce, pour garantir une alimentation saine et sans gaspillage. Ainsi, les eaux de pluie servent aux arrosage des plantes, et les eaux grises à l’utilisation des sanitaires, etc.

J : Des choix qui ont demandé un effort supplémentaire à tous les Blésois et Blésoises et ce, sans les consulter ?

C M : Absolument, mais cela est nécessaire !

J : Aujourd’hui de fortes inondations impactent la vie de nos concitoyen·nes ; cela semble paradoxal face à tous les efforts qui leur ont été demandés pour préserver l’eau ! Ne pensez-vous pas en avoir trop fait ?

C M : Il n’y a pas de lien de cause à effet entre ce que nous avons mis en place pour la gestion de l’eau et ces inondations qui sont des événements naturels !

J : Comment allez-vous expliquer cela aux concitoyen·es ? et que pensez-vous faire face à ces inondations ?

C M : Nous n’avons probablement pas assez échangé et expliqué notre projet de la gestion de l’eau. Nous proposons de mettre en place un groupe de travail ouvert à toute personne qui souhaite y participer pour trouver collectivement des solutions. Chaque lundi, à partir de 18h, nous ouvrons la salle des mariages pour réfléchir, et expérimenter des actions pour éviter que de nouvelles inondations se reproduisent. Nous croyons à la force du collectif et à l’implication des citoyen·nes, des élu·es, des professionnel·les, etc. D’ailleurs, nous comptons sur le journal pour informer sur les évolutions de ces expérimentations. Les agent·es faciliteront les échanges, et un budget sera alloué pour tester les solutions imaginées.