29 Avr Une histoire de Coop’Working
Récit imaginé par Pauline CHICOISNE, Sophie MICHOT, Julie DESHUSSES et Mélanie PALFRAY et facilité par Vanessa WECK dans le cadre de l’atelier futurs proches réalisé le 29 avril 2022, en partenariat avec Printemps écologique et Ouishare, dans le cadre des Rencontres de l’écologie et du travail, et portant sur le thème « produire », dans le contexte du scénario 2 de l’ADEME, « coopérations territoriales ».
Thème de l’atelier: Et si demain, on organisait le travail pour faire face à la crise écologique et sociale ?
Nous sommes le vendredi 29 avril 2050. Sarah se connecte sur son compte carbone qui lui confirme qu’elle n’aura pas suffisamment de crédit carbone pour continuer d’aller 3 fois par semaine dans son entreprise Breizh’mobile, basée à Lorient. En effet, elle habite Sarzeau, à 1h en transport en commun du siège de son entreprise.
Heureusement, il y a un an, son entreprise a anticipé la crise du crédit carbone et a décidé de se mobiliser pour proposer de nouvelles façons de travailler, en se déplaçant moins. Elle a répondu à l’AMI (Appel à Manifestation d’Intérêt) de l’ADEME sur la reconversion d’une friche à Sarzeau. Originaire de la région, Sarah a été missionnée pour porter ce projet. Elle a identifié quatre acteurs du territoire pour mener au mieux ce projet de « corpoworking 2.0 ». La municipalité de Sarzeau, des associations locales, une entreprise de l’agroalimentaire basée à Vannes et 1001 cafés pour la restauration.
Ce matin, Sarah a reçu un appel de l’ADEME, l’informant que leur projet était lauréat de cet AMI. Toute l’équipe projet décide de se rendre dans la friche pour fêter la nouvelle. Le projet est officiellement lancé.
6 mois plus tard, 1500 km parcourus évités et 50kg de CO2 non émis pour Sarah, le projet est une vraie réussite. 3 nouvelles entreprises de la région ont décidé de s’associer, 5 emplois de réinsertion ont été créés. Breizh’mobile a créé de nouveaux indicateurs de bien-être au travail et le perma-management est la norme!
Mais au-delà de cet impact « économique », le lieu est reconnu d’utilité sociale. L’association héberge 3 familles précaires, 1001 cafés a permis d’accueillir des seniors tous les midis depuis 6 mois et les salariés bénéficient des paniers de l’AMAP (Association de Maintien de l’Agriculture Paysanne). C’est aussi ça l’esprit du Coop’Working!