Mario, le voyageur statique

Récit imaginé par Ludovic, Marie et Natalie et facilité par Priscille Cadart dans le cadre l’atelier futurs proches réalisé le 25/11/2021, en partenariat avec l’Eurométropole de Strasbourg et les Petites Cantines.

Thème de l’atelier :  Et si on imaginait un territoire dans lequel le mot déchet n’existe plus… ? 


Mario est un plombier itinérant. Il parcourt le monde avec sa petite camionnette remplie d’outils en tous genres. Lorsqu’il décide de s’arrêter pour quelques jours, il forme de nouveaux jeunes plombiers. Il leur transmet généreusement sa passion de la plomberie et l’amour du travail bien fait. Toilettes, lavabos et douches, évacuations de toutes sortes, l’art de la plomberie n’a plus aucun secret pour ses jeunes apprentis. Rencontres éphémères, qui demeureront dans les esprits de ceux qui ont eu la chance de croiser la route de Mario, c’est cela la vie de ce vadrouilleur passionné.

Après des années de voyage autour du monde, enseignant dans toutes sortes d’endroits comment réparer leur plomberie, Mario décida finalement de s’installer quelque part. Il déménagea à Sélestat, pour chercher une vie plus simple. Il trouva une communauté de personnes qui vivait ensemble en contribuant avec leurs compétences respectives (une façon très courante de vivre en 2050). C’est ici qu’il rencontra Alice, très enthousiaste pour apprendre comment devenir plombière, car elle était à la recherche d’un emploi ayant du sens.

En échange, Alice enseigna à Mario comment voyager sans se déplacer. Le problème de Mario était qu’en s’installant après 20 ans de voyages, il était triste de son immobilisme. Alice et lui discutaient des nouvelles façons de se déplacer et d’imaginer la mobilité. Est-ce qu’être mobile signifie forcément aller dans différents endroits éloignés ? Mario réalisa qu’autour de Sélestat, il y avait beaucoup de choses à découvrir. Par exemple, la Route des Vins, un circuit qu’il n’avais jamais vu lors de ses nombreux voyages autour du monde. Mario continua à entretenir ses voyages en les racontant à Alice et aux autres habitants de sa résidence.